La Toyota 88C est une voiture de course fabriquée par le constructeur japonais Toyota pour participer aux épreuves du Championnat du monde des voitures de sport (WSC) dans les années 1980. Voici ses caractéristiques et son histoire en compétition :
- Caractéristiques : La Toyota 88C était équipée d’un moteur à quatre cylindres en ligne de 2,1 litres avec deux turbocompresseurs, développant environ 750 chevaux. Elle avait une carrosserie en fibre de carbone, un châssis en aluminium et un système de suspension sophistiqué. La voiture pesait environ 900 kg et avait une vitesse maximale de plus de 350 km/h.
- Histoire en compétition : La Toyota 88C a fait ses débuts en compétition en 1988, dans le cadre du Championnat du monde des voitures de sport. Elle a remporté plusieurs victoires, notamment aux 1000 km de Suzuka et aux 500 km de Fuji en 1988, et a terminé deuxième au classement général du championnat cette année-là. En 1989, la Toyota 88C a remporté la pole position aux 24 Heures du Mans et a terminé à la deuxième place de l’épreuve, derrière la Sauber-Mercedes C9. Cette même année, elle a également remporté les 500 km de Fuji. En 1990, la Toyota 88C a participé aux 24 Heures du Mans mais n’a pas réussi à terminer la course.
La Toyota 88C était considérée comme une voiture de course très performante et compétitive, capable de rivaliser avec les meilleures équipes du Championnat du monde des voitures de sport. Elle a marqué l’histoire de Toyota en compétition et a contribué à établir la réputation de la marque dans le monde du sport automobile.
Cette Toyota 88C a été retrouvée aux en Californie en 2012 dans un atelier d’entretien de voitures de courses. Elle était stockée là depuis de nombreuse années. Nous l’avons rapatriée en France pour le compte d’un client et avons entamé sa restauration dans nos ateliers. Cette voiture a une histoire intéressante car elle a participé au championnat Groupe C en 1988 dans la catégorie C1. Elle a couru les 24h du Mans le 12 juin 1988 aux couleurs Taka-Q. Nous allons donc lui redonner sa livrée d’époque.